« On ne règle pas la colère sociale par le mensonge et la répression ! »

Entretien avec Sébastien Allary, Président du Collectif « On est là ! – Quartier Saint-Jacques », à Clermont-Ferrand. Suite à une action avec les gilets jaunes et les quartiers populaires, le 7 mars dernier, le député MODEM de Clermont-Ferrand, Michel Fanget, s’est livré à une étrange réaction, entre fébrilité et amalgames, voiture cassée et étranges magouilles répressives…

Sébastien ALLARY du collectif « On est là ! » est membre du Conseil d’Administration de APPUII, qui apporte, entre autres, son soutien aux habitants en prise avec des opérations de rénovation urbaine subies.

FB_IMG_1552479558226

APPUII : Peux tu présenter le collectif On est là ! ?

Notre collectif est né en 2014, suite à la dégradation sociale du quartier, des problèmes avec les administrateurs, la maison de quartier, les services sociaux, le bailleur social Logidome. Des jeunes dormaient dans des caves. Des habitants éprouvaient des difficultés à obtenir des salles pour les activités culturelles. Des problèmes de titres de séjour aussi. Tout cela a donné l’idée du nom. Le bailleur social envisageait de faire travailler des vigiles sur le quartier. Nous avons d’abord réussi à modifier leur projet en mode médiation et par l’embauche de personnes du quartier. Nous avons obtenu quelques relogements.

Notre collectif conduit un travail de médiation sociale, d’accès aux droits. Il soutient les projets individuels ou collectifs des habitants. Il mise sur la médiation, la participation, l’éducation populaire, les ressources des habitants. Depuis, 2014, il met en place des évènements pour valoriser les cultures présentes au quartier Saint-Jacques comme pour favoriser le lien social, la citoyenneté, la transmission des valeurs d’ouverture, d’échange, de respect et de tolérance. Porteur d’une mémoire de l’immigration et des quartiers populaires, On est là ! revendique sa filiation au Hip Hop comme à la Marche pour l’égalité de 1983. Il s’inscrit dans des réseaux d’associations partageant les même valeurs et faisant de la culture un vecteur de mobilisation citoyenne, sur la culture. Nous assumons nos positions sur les violences policières, la rénovation urbaine, le mal-logement, contre le racisme, contre les injustices sociales, contre l’extrême droite, sans concession et en toute autonomie.

APPUII : Dans un post du 9 mars sur Facebook, le député Michel Fanget accuse votre collectif d’avoir perturbé le « grand débat « , dans le quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand. Que s’est-il réellement passé et pourquoi avoir fait cela ?

Notre collectif a pris contact avec les gilets jaunes qui, comme nous, portent des revendications de justice sociale, mettent en avant l’inquiétude sur comment remplir le frigo, honorer ses factures, assurer le meilleur avenir à ses enfants, en terme d’écologie, de services publics, aussi. Sur comment faire évoluer la démocratie. Des habitants des quartiers populaires participent à ce mouvement. Nous partageons aussi le constat que les violences policières sont érigées en système de contrôle politique et social. De même que les mensonges de l’état, des élites, des médias dominant, qui n’ont pas tardés à enfermer les gilets jaunes dans la caricature de sauvages d’extrême droite. Il était donc intéressant d’organiser un moment de rencontre entre des habitants du quartier et les gilets jaunes. Or, pour des raisons de clientélisme politique, notre association est privée de salle.

Ensuite, l’organisation de ce pseudo « grand débat » avait lieu au moment où les habitants du quartier se font carotter par une rénovation urbaine sur laquelle ils ne sont pas réellement concertés, alors que justement beaucoup d’entre eux voient leur quittance de loyer augmenter, tant à cause des relogements que du choix du bailleur social (Logidome) de comprimer au maximum les locataires, tout en percevant des crédits et des dédommagements de l’Etat (via l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ). Bon bref, dans ce contexte où la politique de la ville soutenue par tous les élus écarte de la concertation les habitants, favorise les associations de clients au détriment des associations d’habitants, nous voulions dénoncer l’hypocrisie de ce « grand débat » soi-disant consacré à « la démocratie et à la citoyenneté », de ce type de réunions publiques même. La démocratie, c’est un exercice au long cours, c’est la reconnaissance du pluralisme des habitants et de leur forme d’intervention dans la vie sociale, la vie citoyenne. La démocratie, c’est le respect de tout le monde, y compris les modestes, C’est fin de la répression contre celles et ceux qui défendent leurs droits (de plus en plus de Gilets Jaunes exigent une amnistie).

En terme de « pseudo-démocratie », cette réunion a dépassé notre inquiétude. Ça s’est vite transformé en cours d’école, comme si les citoyens des classes populaires ou des quartiers, quand ils se rendent a une réunion avec leur député, ne pouvaient y assister que comme des élèves. On nous a sorti un powerpoint, une économiste, incarnation politicienne de l’Europe libérale (Mireille Lacombe politicienne recyclée comme présidente régionale de France-Algérie), des questions du type «  quel est ton élu préféré : le maire, le député, le conseiller départemental ? »… Une deuxième partie de la réunion était cash consacrée aux élections européennes. Alors que nous sommes en pleine crise sociale, en plein mouvement social, que les gens ont des choses à dire, à s’exprimer sur leur quotidien. On voulait les amuser, les infantiliser. Cela fait penser au jeu de lego, utilisé par les acteurs de la rénovation urbaine comme prétexte à la concertation

En fait, RIC, considération du vote blanc, ou non, les gilets jaunes remettent en cause la démocratie représentative, non pas comme élément démocratique, mais comme une bulle dans laquelle s’est enfermée, un milieu, un microcosme coupé de la vie réelle. La constitution date de 1958. Les gens vont désormais à l’école jusqu’au moins 16 ans, utilisent les réseaux sociaux, voyagent. Que ce soit par rapport aux élus ou aux « corps intermédiaires », le mouvement des Gilets Jaunes a mis le doigt sur cette crise de la représentativité.

53343679_1183529965141886_4438865137255841792_n

APPUII : Comment s’est déroulé la réunion ?

L’habitude est pour les associations du quartier d’assister docilement aux réunions convoquées par les élus. De peur de se faire mal voir, de se voir remis en cause une subvention, une facilité. Il vaut mieux des associations sûres (« de confiance ») subventionnées, quitte à ce que certaines ne fassent rien, plutôt que de soutenir des actions d’associations « incontrôlables », même si elles touchent des gens. La docilité, l’utilité politique est plus importante que l’utilité culturelle ou sociale. Ce constat ne vaut pas que pour notre collectif. Malgré tous les acteurs présents au quartier, il n’existe pas de véritable soutien à la vie associative, à l’éducation populaire. En dehors des clubs de sport, celle-ci peine à se renouveler, alors que des envies, des besoins, des idées existent. Bref, aujourd’hui, c’est plutôt en mode contrôle politique et social. C’est ça le clientélisme. Et autant dire que ça joue à plein, à un an des élections municipales !

Nous, nous sommes indépendants, en dehors de tout ça, des stratégies électorales, des élections. Ça dérange. Mais, c’est ça la démocratie, la citoyenneté, le pluralisme aussi ! En tout cas, ni notre association, ni les gilets jaunes se sont rendus à la réunion du député pour faire du rabattage en faveur du grand débat, le cautionner, ou applaudir gentiment le député. C’est justement, au contraire, l’occasion de dénoncer ce type de réunions hypocrites, qui ne servent à rien, dont nous ne voulons plus …

Les gens veulent être entendus, écoutés, ne plus se laisser endormir. Ils n’étaient pas venus pour recevoir des leçons de la part d’un milieu politique qui les a trahit. Que ce soit par rapport à l’Europe (la rengaine de « l’Europe sociale », le refus de prendre en compte le « non » au TCE de 2005, ou par rapport à la politique écologique et sociale, etc). Sans parler des violences policières… Certains de nos collègues de Grenoble proposent un RIC sur les démolitions, ça inspire réflexion. Le mouvement des gilets jaunes montre que la créativité, la modernité démocratique est plutôt dans le camps des citoyens que chez une classe politique tétanisée, figée, hors du temps, qui ne fait rien contre nos problèmes … Cette prétendue « élite » a du mal à accepter l’intervention dans le débat citoyen, de gens qu’ils considèrent comme inférieurs.

APPUII : Pour en revenir à cette réunion publique, que s’est-il passé ?

L’idée, donc, était d’occuper la place, en mode désobéissance civile pacifique. Nous avons organisé une rencontre Gilets Jaunes-Quartiers Populaires au même moment, à la même salle que le grand débat pour le détourner en mode plus participatif. De nombreux gilets jaunes et habitants avaient répondu à notre appel. Difficilement, on a pu faire rentrer un mégaphone et installer une buvette. L’ambiance était tendue. L’attaché du député a fait semblant de vouloir co-animer la réunion avec nous. Le temps d’en discuter entre nous (nous discutions dehors), il s’est mis à commencer la réunion publique. J’ai tenté de prendre le micro mais en vain. Nous avons trouvé un accord pour je puisse m’exprimer juste après le député, puis j’ai donné le micro à un gilet jaune. Mais, l’animateur de la réunion a réussi à récupérer le micro et la réunion a pris son rythme paternaliste et électoraliste. De nouveau des gilets jaunes étaient nombreux a vouloir prendre la parole. Comme il y en avait trop, l’animateur a essayé d’instaurer une règle : un gilet jaune un non gilet jaune. Ce qui ne veut rien dire, ou en tout cas laisse encore l’avantage à la parole des dominants, aux élus, aux militants… Notre objectif était de conduire nous même la réunion pour donner la parole aux gilets jaunes et aux habitants. Il ne s’agissait pas d’instaurer un tribunal révolutionnaire contre la personne du député, mais de favoriser la parole de celles et ceux qui ne la prennent jamais ou d’imposer une vraie écoute sur les problèmes sociaux. Certes, nous n’y sommes pas parvenus. Mais, M FANGET, le député n’a pas pu faire sa comm’ ni avec cette réunion au quartier Saint-Jacques, ni sur le dos des gilets jaunes.

Il n’y a eu aucune menace contre qui que ce soit, contrairement à ce qu’affirme le député dans son post… Ni coups, ni dégradation. Je ré-insiste : c’était un acte de désobéissance civique pacifique. 

APPUII : C’est quoi cette histoire de voiture cassée dont parle le député dans son post ?

Une fois que les gilets jaunes et des habitants ont en eu marre de cette mascarade, nous avons plié la table avec les boissons et nous sommes sortis. La tension était largement retombée. C’était aussi notre souci. Partir sans trop laisser de seum entre les gens. Les uns et les autres discutaient dehors.

Je suis parti avec une amie avant que les partisans du député referment la salle. Des gilets jaunes restés ont constaté qu’une fois la salle fermée, tout le monde s’est quitté cordialement.

Or, le lendemain matin, un médiateur m’a contacté pour m’informer que la voiture du député aurait été cassée et que l’original d’acte d’état-civil de sa mère récemment décédée [le lendemain le quotidien local évoquera le vol de carte de député] avait été volé. Que je devais les rendre ou dénoncer l’auteur … Je suis évidemment tombé des nues. J’ai reçu plusieurs coups de fil de gars du quartier. Certains bienveillants me mettant en garde, d’autres plus menaçants. On affirmait qu’un tel ou un tel me cherchait pour que je restitue la sacoche. Qu’à cause de notre action, notre quartier allait être privé de ceci ou cela… Et, bien sûr, avec des versions différentes, incohérentes.

Restent que la rumeur, le mensonge, la menace, l’intimidation ont été utilisées pour essayer de faire taire un opposant. Cette tradition de nervis dans les quartiers n’est pas nouvelle. Elle est liée au clientélisme, à la persistance d’une mentalité coloniale où l’on place les plus pauvres, les plus dans le besoin, ou des personnes, subissant déjà le racisme, dans la posture humiliante, avilissante, de l’acteur des sales besognes. Sans cadre légal. Tant pis pour le larbin qui se salit les mains finit en prison….. Même si l’affolement est vite retombé, ça créée du doute donc ça salit. Ça divise, aussi. Le stratagème « diviser pour mieux régner » est bien connu. Mais, heureusement, comme je le disais tout à l’heure, les mentalités ont changé. Les gens, les jeunes, s’informent, voyagent, échangent via les réseaux sociaux. De moins en moins d’habitants, de gens, tombent dans le panneau, affirment leur citoyenneté ….

Si cela s’avérerait exact, il est évident que nous condamnons fermement le vandalisme et le vol dans la voiture du député. Mais, comme le fait M FANGET sur Facebook, amalgamer fébrilement celles et ceux qui contestent les politiques gouvernementales à cet acte honteux, à des délinquants, n’élève pas le niveau et laisse planer le doute sur sa volonté de dialogue. Enfermer les gilets jaunes et les habitants de quartier dans la même stigmatisation, dans la même image de barbare, n’est pas un geste d’ouverture et d’apaisement.

On ne règle pas la contestation sociale par le mépris social, le mensonge, l’ostracisme ou la répression ! Nous ne rejetons pas le dialogue, quand il est sincère et constructif. A défaut de véritable développement local sur Saint-Jacques, nous demandons, ainsi et depuis longtemps, une rencontre mensuelle entre les acteurs locaux de politique de la ville, habitants, acteurs institutionnels, député compris.

photo muraille

APPUII : Peux tu nous parler de la Muraille de Chine et de la rénovation urbaine ?

La démolition de la Muraille de Chine, bâtiment emblématique de la mémoire populaire et de l’immigration clermontoise, a constitué une décision brutale, prise de façon unilatérale et personnelle par le Maire. Les habitants sont laissés à l’écart de la concertation. On les a endormi et on leur a menti sur le « gel des loyers ». In fine, les loyers et les charges augmenteront pour tout le monde, pour les personnes relogées comme pour celles qui restent dans les ilots HLM. Après avoir été question de construire des résidences privées, il est désormais question de construire un parc urbain. Sans vraiment prendre en compte l’avis des gens. Plusieurs habitants nous ont dit avoir subi des incitations à partir du quartier, notamment dans des secteurs périphériques de la métropole. Ensuite, la métropole et LOGIDOME ont choisi d’effectuer les relogements à marche forcée pour éviter toute contestation. Mais, le stock des logements à faible loyer n’est pas extensible. La Muraille était un des secteurs où les loyers étaient les moins chers de Clermont-Ferrand. Donc, malgré la promesse du Maire de « relogement en dentelle », les personnes relogées doivent payer, en moyenne, entre 20 et 100 euros supplémentaires. De plus, cela rallonge l’attente des demandeurs de logement, dans le cadre du droit commun. Ce sont 522 personnes en attente qui se retrouvent tricards devant les bailleurs sociaux ! C’est énorme pour une petite métropole comme la notre. C’est une immense bêtise de ne pas avoir construit avant d’avoir relogé. Cela aurait aussi permis aux habitants relogés de co-construire leur nouvel habitat. Comme si la démarche de l’habitat participatif n’était réservée qu’aux quartiers résidentiels… Cette rénovation urbaine du quartier Saint-Jacques, c’est plus une boboisation du quartier que l’amélioration des conditions de vie. Nous demandons une vraie concertation, dans un sens plus démocratique et plus social. Qu’on reprenne le projet à zéro.

Nous demandons aussi une vraie concertation sur la restructuration d’un îlot, une station-service ESSO, fréquenté par de nombreux jeunes et autour duquel se trouvent des commerces. Avec la complicité de la ville et du comité de quartier, les commerçants ont monté une association « les commerçants du viaduc », pour mener la concertation sur cet îlot, entre eux, entre bons clients blancs de la mairie, déjà installés dans les baux commerciaux du bailleur social. Les commerçants issus du quartier sont relégués dans le privé avec un loyer parfois 7 fois plus élevé. La concertation bidon conduite par la Mairie est (volontairement ?) passée à coté d’une belle occasion de rendre plus humaine, plus utile la rénovation urbaine. Aussi, nous insistons pour que les habitants, notamment les jeunes, gèrent un local. Ensuite, nous voulons une rénovation urbaine, qui favorise le développement social en soutenant l’emploi, les projets socio-économiques portés par les habitants.

Nous demandons aussi le désamiantage, la réhabilitation, même intérieure, des bâtiments des ilots les plus pauvres du quartier. Ils sont laissés à l’abandon. Pour dans 10 ans, nous dire, comme pour la Muraille,  » il y trop d’amiante, trop de cafards, trop de pauvres, donc on rase. Allez voir ailleurs ! On refait votre quartier mais, ce n’est pas pour vous !« . En très peu de temps, ce sont près de 40 % des habitants de la Muraille-Allée des Dômes qui sont déjà partis. Comme dans beaucoup d’autres quartiers, la mixité sociale est un abus de langage, un leurre, pour justifier une épuration sociale du quartier.

APPUII : Quelles sont vos perspectives ?

Nous réfléchissons à un moyen d’honorer la mémoire de la Muraille et de son esprit. Sur le logement, nous soutenons la mobilisation du DAL (Droit Au Logement) 63 contre la fin de la trêve hivernale et avec qui nous montons une association de locataires reconnue (DAL HLM) et ouverte à tout le monde, sans distinction d’âge, de statut social, d’origine. Sur les problèmes de séjour et de détention, nous recherchons des partenaires qui ne versent dans le paternalisme militant. Nous aimerions faire un suivi du travail que nous avons engagé avec les autorités sur l’accueil des étrangers à la préfecture.

Notre soutien aux maraudes de jeunes du quartier, le recueil d’expériences personnelles, fait interroger avec colère sur ces situations d’exclusion par le logement, alors qu’il n’y a pas de crise immobilière à Clermont-Ferrand

Nous continuerons à soutenir les familles de violences policières, notamment leur combat pour la justice et pour la vérité sur la mort de 4 jeunes, lors de leur interpellation, par la police, à Clermont-Ferrand. A l’image de ce que propose le Comité Justice pour Wissam, nous aimerions développer les gestes de « safe attitude » face à la police (ne pas courir, filmer systématiquement avec les portables, lâcher prise en cas de prise d’étranglement, recourir au droit, etc). Nous demandons des hébergements facilement accessibles pour les sortants de prison. Nous continuerons à exiger un service social, réactif, à la hauteur des situations d’urgence, un vrai travail d’insertion par le travail de la mission locale, etc …..

Notre priorité reste la demande de salles gérées par et pour les habitants. Nous sommes en 2019. On ne peut pas mener une opération à la shlag, de façon discriminatoire, en laissant les habitants les plus modestes de côté. Aux côtés de APPUII, nous allons continuer à nous y employer. Mais les pouvoirs publics doivent remettre de l’huile et reprendre le dialogue avec les associations d’habitants. Mais, il est urgent, pour les associations de quartier, de construire un rapport de force national sur la rénovation urbaine. Chacun fait ce qu’il peut dans son coin. Mais, l’ANRU, Action Logement qui financent et déterminent les projets sont des structures nationales, parisiennes.

Nous allons poursuivre notre activité d’éducation populaire, par l’organisation de soirées musicales mixées de débats. Nous avons un projet sur l’histoire du raï. Et ce n’est pas que la musique ! Ce sont des valeurs d’échange, de respect, de tolérance, de progrès social, d’affirmation de soi, de liberté. Gardons la ligne ! C’est ça notre principale réponse au clientélisme.

—-

Dans le lien qui suit, le post du député Mr Fanget suite à cette réunion publique du 7 Mars : https://www.facebook.com/428643654272212/posts/631501593986416/

 —

Collectif On est là ! Clermont-Ferrand Quartier Saint-Jacques

06 25 71 24 73 onestlasaintjacques@gmail.com

Page FB : On est la saint-Jacques : onestlasaintjacques.over-blog.com

DAL HLM Saint-Jacques : 09 84 51 11 93